Contexte et enjeux Démarche Bilan de l'opération Contacts Pour cuisiner et stériliser ses conserves, cette entreprise doit produire de grandes quantité de vapeur et d'eau chaude. Ceci entraîne une grande consommation d'énergie. À l'origine, le site recherchait une solution technique qui permette d'avoir une eau chaude à température constante (55 °C). En effet, pour des raisons d'approvisionnement en eau chaude, la chaudière était en route 24h/24. Pour assurer la fabrication de conserves de légumes et de plats cuisinés, l'usine utilise une grande quantité de vapeur mais aussi de l'eau chaude (280 m3 par jour à 55 °C). La température de celle-ci doit être strictement respectée, tant pour fabriquer le jus qui entre dans la composition des conserves que pour assurer une efficacité optimale des produits de nettoyage de l'usine. Or le système de production d'eau chaude (échangeur vapeur/eau) n'était pas satisfaisant. La société a investi dans une nouvelle technologie : la production d'eau chaude sanitaire semi-instantanée. Couplée à une récupération d'énergie sur les fumées d'une chaudière vapeur, le procédé Hydrogaz® (conçu par la société Lacaze, basée dans le Lot) est un procédé de production d’eau chaude industrielle à très haut rendement. Le principe : une eau qui se réchauffe par contact direct avec les gaz chauds ascendants émis par un brûleur immergé. L’Hydrogaz® est couplé avec les fumées issues de la chaudière vapeur de 7 tonnes/heure. Ainsi, quand la chaudière vapeur fonctionne, les fumées de combustion (240 °C) sont dirigées vers l’Hydrogaz® où elles servent à chauffer une eau pulvérisée en fines gouttelettes (le contact direct entre les gouttelettes et les gaz de combustion assure un haut rendement) avant d’être évacuées par la cheminée de l’Hydrogaz® et refroidies à 40 °C. Cette eau qui tourne en circuit fermé va ensuite, par l’intermédiaire d’un échangeur, chauffer à 55 °C l’eau de process stockée dans un ballon de 30 m3. Ce n’est que lorsque la chaudière est arrêtée et qu’il n’y a plus d’eau chaude dans le ballon que le brûleur immergé de l’Hydrogaz® est utilisé. Gains énergétique Coût Gains financiers - 11 500 MWh économisés par an Investissement : 162 127 €Subvention ADEME et région : 148 002 € 46 000 € par anTemps de retour brutsur investissement : 3,5 ans ADEME Bourgogne Cécile COLSONcecile.colson@ademe.fr Objectif Récupérer la chaleur perdue dans les fumées d'une chaudière vapeur. Reproductibilité de l'opération Télécharger le PDF de la fiche complète amelioration-production-eau-chaude-recuperation-chaleur-en-agroalimentaire.pdf 5 thèmes sur la récupération de chaleur